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L’évaluation neuropsychologique

Le bilan d’efficience intellectuel (Q.I.) 

La WPPSI-IV: Quatrième édition de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour adulte, la WPPSI – IV est un instrument clinique d’administration individuelle pour l’évaluation de l’intelligence des individus qui ont entre 2 ans et 6 mois à 6 ans. Ce test permet d’obtenir des notes de subtests et des notes composites qui reflètent les fonctions intellectuelles de l’enfant dans des domaines cognitifs spécifiques (la compréhension verbale, l’échelle visuospatiale, le raisonnement fluide , la mémoire de travail, la vitesse de traitement).

La WISC-V: Cinquième édition de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour enfant, la WISC-V est un instrument clinique d’administration individuelle pour l’évaluation de l’intelligence des enfants qui ont entre 6 ans à 16 ans et 11 mois. Ce test permet d’obtenir des notes de subtests et des notes composites qui reflètent les fonctions intellectuelles de l’enfant  dans des domaines cognitifs spécifiques (la compréhension verbale, l’échelle visou-spatiale, le raisonnement fluide, la mémoire de travail, la vitesse de traitement).

La WAIS-IV: Quatrième édition de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour adulte, la WAIS-IV est un instrument clinique d’administration individuelle pour l’évaluation de l’intelligence des individus qui ont entre 16 ans à 79 ans et 11 mois. Ce test permet d’obtenir des notes de subtests et des notes composites qui reflètent les fonctions intellectuelles de l’adolescents et/ou l’adulte dans des domaines cognitifs spécifiques (la compréhension verbale, le raisonnement perceptif, la mémoire de travail, la vitesse de traitement).

Le bilan attentionnel et des fonctions exécutives

Les fonctions attentionnelles forment un ensemble de plusieurs sous-composantes, chacune permettant l’adaptation de l’individu dans son environnement de vie. Le neuropsychologue évalue les capacités d’attention en modalité visuelle et auditive. Il s’agit par exemple :

De l’attention sélective, qui explore l’efficacité avec laquelle l’information peut être filtrée pour détecter l’information pertinente et rejeter (ou inhiber) l’information non pertinente (ou les distracteurs). A l’école, il s’agit par exemple d’écouter le maître sans se laisser distraire par les bruits alentours.

De l’attention soutenue, qui représente la capacité de maintenir son attention sélective durant une tâche (longue) ou de maintenir le but de la tâche malgré le peu de stimulations inhérent à un traitement continu. Les situations dans lesquelles il est nécessaire de rester dans l’expectative d’une cible éventuelle, lors d’une tâche ennuyeuse ou répétitive, ou lorsqu’il faut attendre de longs moments avant que ne survienne un évènement, font appel à cette compétence. A l’école, il s’agit par exemple d’écouter passivement le professeur, ou de faire un exercice long et monotone.

De l’attention divisée, qui représente la capacité à pouvoir faire plusieurs choses à la fois. Pour cela, il faut répartir les ressources attentionnelles de manière optimale pour parvenir à réaliser ces différentes choses correctement. A l’école il s’agit par exemple de lire des informations au tableau en écoutant le maître, de prendre des notes en écoutant le maître, ou encore d’écrire sans faire de fautes.

Les fonctions exécutives font référence aux habiletés cognitives responsables du contrôle et de la coordination de tâches cognitives complexes. Intimement liées aux fonctions attentionnelles, elles sont impliquées dans la résolution de problèmes, incluent la sélection d’un but, la planification des actions nécessaires à la réalisation de ce but, l’inhibition des réponses impulsives non pertinentes ou qui interfèrent avec la réalisation, la gestion et la régulation de l’action, et enfin l’évaluation du résultat de l’action et son éventuel réajustement. Elles ont un rôle « d’administrateur central » du cerveau, autrement dit un rôle de chef d’orchestre.

Les plaintes types lors des déficits attentionnels et/ou exécutifs sont : mon enfant est / je suis:

    • Lent
    • Dissipé, « dans la lune »
    • N’écoute pas les consignes
    • Ne tient pas en place  
    • Change sans cesse d’activité  
    • Ne sait pas s’organiser
    • Gigote sur sa chaise…

Le bilan de mémoire

Les troubles de la mémoire ou troubles mnésiques peuvent exister dans des circonstances très diverses chez l’enfant et l’adolescent. Ils sont parfois isolés ou bien associés à d’autres troubles cognitifs (trouble attentionnel, dyslexie, dysphasie, dyspraxie …) Dans d’autres cas, ils s’inscrivent dans le cadre d’une pathologie ou d’une déficience (paralysie cérébrale, hydrocéphalie, séquelles de traumatisme crânien, trisomie 21, autres déficiences intellectuelles…) Par ailleurs, certains traitements médicamenteux peuvent entraîner des troubles de mémoire.

En général les difficultés mnésiques ne sont pas perçues par l’enfant lui-même mais sont très souvent rapportées par les parents et l’entourage de l’enfant. Ces difficultés peuvent prendre des formes très variées = difficultés dans le rappel des instructions (l’enfant doit relire plusieurs fois les consignes d’un exercice), oublis d’informations personnelles, égarement ou pertes d’objets personnels…

Dans le bilan de mémoire, il s’agit d’utiliser les épreuves les plus pertinentes qui permettront non seulement de comprendre la nature du trouble mnésique présenté par l’enfant et de mettre en évidence les capacités préservées, mais également d’orienter un éventuel futur travail de rééducation. Au-delà de l’exploration des différents systèmes de mémoire (mémoire à court terme, mémoire de travail, mémoire à long terme…), le neuropsychologue s’intéresse aux différents systèmes de traitement de l’information (encodage, stockage, récupération).

Le bilan logico-mathématique

Les troubles du raisonnement ou de la logique se définissent par le retard ou l’absence des structures logiques. Avant d’être capable de faire des liens ou de raisonner, l’enfant doit par exemple maîtriser les structures logiques liées à la classification (réunir ce qui va bien ensemble), à la sériation (ordonner des objets selon leur différence), ou encore à l’inclusion (une classe fait partie d’une autre classe).

A travers le bilan logico-mathématique, il s’agit d’évaluer la structure logique de la pensée chez l’enfant. Le bilan, constitué d’une série de situations à problèmes variés, s’appuie sur la démarche clinique piagétienne, fondée sur l’interactivité et les situations « concrètes ». Il a pour objectif de:

– Situer l’enfant examiné dans ses démarches numériques et plus généralement logico-mathématiques

– Analyser la répartition des réussites et des échecs selon la nature des tâches proposées

– Repérer les procédures préférentiellement employées

– Evaluer le niveau de l’argumentation fournie par l’enfant et le degré d’élaboration des concepts qu’il utilise, ainsi que ses possibilités dynamiques d’évolution

Les plaintes associées à un trouble du raisonnement sont: mon enfant a des difficultés pour lire l’heure, pour compter sans utiliser ses doigts, pour effectuer des opérations arithmétiques, résoudre des problèmes de raisonnement, s’orienter dans le temps et dans l’espace, s’organiser et planifier des tâches, ranger ou classer des objets…

Rééducation cognitive

A l’issue de l’évaluation neuropsychologique initiale, une rééducation neuro-cognitive peut être proposée. Elle consiste en des séances hebdomadaires ou bimensuelles de 45 minutes.

La rééducation neuro-cognitive s’articule autour de 3 axes principaux :

– Le « TRAINING cérébral » ou Atelier informatique théoriquement basé sur le principe de la plasticité neuronale des enfants. Chaque atelier sollicite des compétences et des performances cognitives différentes. Ils ont pour finalité d’apprendre à l’enfant à mobiliser ses ressources et mettre en oeœuvre ses fonctions exécutives. Ils invitent l’enfant à séquentialiser ses actions, réguler ses impulsions, et lui permettent de renforcer ses capacités de conceptualisation, d’acquérir une meilleure coordination visuo-motrice, de mieux intégrer les stimuli visuo-spatiaux et consolider l’encodage en mémoire à court terme. L’enfant peut également prolonger chez lui le travail effectué en séance par le biais d’exercices prescrits en ligne.

Le jeu: le jeu permet d’aborder les problèmes d’adaptation scolaire de l’enfant par des activités de détour. Le jeu permet de médiatiser la relation rééducateur-enfant et favorise le développement psycho-affectif. En plus de développer les compétences cognitives ciblées, il développe l’imaginaire, la créativité, et favorise la pensée représentative, l’expression verbale et le développement psychomoteur.

L’élaboration d’un cahier de suivi dans lequel l’enfant pourra coller le travail effectué en séance, sur des thèmes variés. Il est également un outil d’échange entre les parents, l’école et le rééducateur. Les thèmes abordés sont les suivants :

    • Découverte pour l’enfant de ce qu’est le trouble attentionnel, avec ou sans hyperactivité associée
    • Explication cognitive et neurologique de l’attention
    • D’autres intelligences = profils sensoriels et notion d’intelligence multiple
    • Elaboration de routines / séquences
    • Confection d’outils pour la classe
    • Apprendre avec les cartes mentales
    • Conseils cognitifs et comportementaux –(systèmes de jetons et de récompenses)
    • Apprentissage de techniques d’auto-contrôle
    • Mieux gérer son processus d’apprentissage (avec outil Réflecto)
    • Apprendre à être calme et attentif (avec la Grenouille !)
    • Apprendre à se connaître et s’accepter –(développer l’estime de soi)
    • Apprendre à connaître et gérer ses émotions
    • Développer ses habiletés sociales (apprendre des scénarios sociaux, connaître son réseau social, savoir résoudre un conflit)

Accompagnement parental à la psychopédagogie

La guidance psychopédagogique  insiste sur les deux versants du travail avec les parents : une place faite à leur vécu psychique ainsi qu’une réflexion sur leurs attitudes pédagogiques. Cette guidance est caractérisée par l’utilisation de plusieurs modèles théoriques, dans le souhait d’une approche plus globale de la problématique de l’enfant. Comme le souligne Golse (1999), par rapport à l’enfant, en réalité, le pédagogique et le thérapeutique ne constituent pas deux champs d’action séparés. Ils sont certes distincts, mais ils se trouvent, qu’on le veuille ou non, en interrelation dialectique profonde.

Cette réflexion intensive menée avec les parents fait partie intégrante de la prise en charge de l’enfant. En effet, le rôle des parents est fondamental pour faciliter la progression de leur enfant en grande souffrance.

Dans ce travail de guidance, il est nécessaire d’être attentif au cheminement des parents et aux apparentes contradictions auxquelles ils sont soumis.

Évaluation en vie quotidienne et suivi à domicile

La consultation à domicile est envisageable :

  • Pour voir évoluer un enfant, adolescent ou adulte en vie quotidienne et évaluer au plus près les difficultés en vie quotidienne.
  • L’évaluation sur le lieu de vie peut être envisagé pour des personnes à mobilité réduite.

L’évaluation neuropsychologique nécessite un cadre propice à l’évaluation neuropsychologique et se fait dans un cadre particulier.

Pour toutes informations, vous pouvez me joindre via la rubrique « Contact et rendez-vous »